Avant de vous présenter Oneword, ce site de rédaction spontanée magnifiquement inutile (mais c’est justement ce qui le rend si génial et addictif), je tiens à m’excuser auprès des fans éventuels, déjà en transe à l’idée de revenir sur ce chef d’œuvre du cinéma américain : il ne sera point question ici de revoir les scènes glamour et musclées d’Angelina Jolie et Nicolas Cage (avant qu’elle n’adopte
Non, ce blog étant dédié à la rédaction, nous allons parler de… rédaction. De rédaction spontanée, celle qui vient directement des tripes, sans aucune retenue, telle la Castafiore en pleine séance de vocalises. Spontanée, totalement libre mais (et oui, il y a toujours un « mais ») minutée.
Le site Oneword vous propose un mot par jour. En anglais (comme ne l'indique pas le site mais puisque le mot est en anglais, on suppose que la rédaction sera aussi en anglais, hein Nico??). Vous avez alors 60 secondes pour écrire ce qui vous passe par la tête et la plume, à partir de ce mot. Vous vous enregistrez et vous publiez. Chaque jour, ce sont environ 200 personnes qui postent leur micro histoire.
Outre le fait de nous mettre, nous rédacteurs, dans un état d’intense excitation neurologique, c’est un excellent exercice de « libération de l’esprit », qu’on taquine les mots ou non. Il faut arriver à mettre son cerveau sur pause, pour laisser aller le flux de l’imagination, sans frein grammatical, orthographique, ou de logique. Of course, le but n’est pas non plus de balancer tout et n’importe quoi, ni d’écrire comme un chacal. Simplement de laisser s’exprimer le conteur en nous. Vous savez, celui qui à 5 ans arrivait à raconter une histoire de pirates sanguinaires avec un bâton et deux cailloux.
Au Cube, on s’y est essayé doucement, mais on le sent, on va bientôt passer en mode « Master » :
